Rénovation du Rowing Club, sécurisation du port et de ses équipements, mini-déchèterie… Le port de l’anse de la Réserve fait peau neuve, avec une double ambition : décrocher la certification européenne “Ports Propres” et devenir l’une des vitrines du territoire pour les JO 2024.
Ce mercredi 14 avril, le Président de la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence, Jean-Luc Chauvin, a dévoilé le nouveau visage du port de l’anse de la Réserve en présence des partenaires et acteurs du projet : Joël Heisserer, président de l’Union Nautique Marseille (UNM), Jérôme Giraud, directeur général du port de l’Anse de la réserve, Rémy Taranto, président du Rowing Club et Christian Ernst, chef du restaurant Rowing Club.
Récupéré en juin 2018 par la Chambre de commerce Marseille Provence, cet espace niché sous le palais du Pharo a pour ambition de devenir un véritable « Village Plaisance ». La CCIAMP a ainsi investi 1 million d’euros afin de « sécuriser, moderniser, embellir, rendre plus fonctionnel et attractif ce port tout en maintenant l’âme et l’esprit de la plaisance marseillaise, accessible au plus grand nombre », explique Jean-Luc Chauvin.
1 million d’euros investis par le chef Christian Ernst viennent s’ajouter à cette somme pour rénover et mettre aux normes le bâtiment du Rowing Club ainsi que des installations portuaires de l’anse.
2 millions d’euros pour la rénovation des équipements
Avec un budget total de près de 2 millions d’euros, la totalité du bâtiment du Rowing Club a ainsi été rénové « tout en respectant son ADN », ajoute Joël Giraud, de la salle d’entraînement des sportifs, leurs vestiaires, en passant par le rooftop et le restaurant. « L’architecte Bernard Tarrazi a créé ce bâtiment il y a 60 ans et nous avons souhaité l’associer au projet pour donner une sorte de conclusion à son travail », précise Christian Ernst.
Le réseau électrique et le traitement des eaux usées ont été traités en priorité ainsi que la peinture, le remplacement des façades vitrées et l’aménagement du rooftop : « Nous avons voulu y communiquer un sentiment de bien-être immédiat avec l’ajout de bois et de tons clairs. La terrasse est désormais séparée en deux avec une partie service à table et une autre, plus festive avec des mange-debout et une petite cuisine », continue le chef du restaurant.
Des sanitaires ont été ajoutés, un escalier menant au toit est actuellement en cours de rénovation et un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite sera livré prochainement.
En faire un port plus durable
Du côté du port, aucun changement d’infrastructure n’a été effectué. Seulement la réparation des installations électriques, de la grue, des passerelles, l’ajout de garde-corps, le changement des mouillages, l’installation de vidéosurveillance, d’éclairage à LED et la création d’une mini-déchèterie appelée “point propre” afin d’optimiser le traitement des déchets des usagers du port.
« Nous œuvrons à faire de l’anse un port plus durable. Nous avons d’ailleurs candidaté à la certification européenne “Ports Propres”. Le dossier est actuellement à l’étude », ajoute Jean-Luc Chauvin.
Une vitrine du territoire pour les JO 2024
Lorsque la situation sanitaire le permettra, des événements sportifs viendront animer la vie du port, comme cela avait été entamé durant l’été 2019 avec la fête du club UNM et la traditionnelle régate « Solo-Duo Cipriani-Franco ».
La création de ce “village plaisance” a également été pensée en perspective des Jeux olympiques de voile attendus à Marseille en 2024. « Ces jeux sont une belle opportunité pour le territoire qui deviendra pour la première fois de son histoire une terre olympique. Un événement populaire, partagé, inoubliable et une fierté qui nous permettra de booster notre image et de nous offrir une visibilité mondiale », appuie le président de la CCIAMP.
Le chef du restaurant du Rowing Club, Christian Ernst y voit aussi l’occasion de faire de l’anse « un lieu ouvert à tous, une plateforme, une vitrine du territoire pour les JO 2024 ».
L’opportunité pour le port de « générer des financements pour des équipements dont nous n’aurions même pas rêvé il y a quelques années », conclut le directeur général du port de l’anse de la Réserve, Jérôme Giraud.